Cet opéra, l’un des plus joués au monde, est un must du répertoire lyrique international depuis 1853, date de sa création à Rome.

L’Opéra de Lille a choisi de débuter l’année 2016 en proposant une nouvelle production de Il Trovatore qui s’insère au centre de la fameuse trilogie populaire de Verdi, Rigoletto, Le Trouvère et La Traviata. L’orchestre national de Lille et les chœurs de l’Opéra de Lille seront dirigés par Roberto Rizzi Brignoli qui fut assistant de Ricardo Mutti à la Scala de Milan. Grand spécialiste du bel canto italien et de Verdi, le public lillois a déjà pu apprécier sa magnifique direction dans Macbeth et Rigoletto (Verdi) ainsi que dans Lucia di Lammermoor (Donizetti).

« Plus qu’une lutte entre deux hommes pour la même femme, Le Trouvère est une lutte de deux femmes pour le même homme » nous dit Richard Brunel, le metteur en scène, qui avait mis en scène l’Elixir d’amour de Donizetti à l’Opéra de Lille en 2011. 2h40 de spectacle pour une histoire merveilleusement ficelée aux rebondissements dramatiques aussi inattendus qu’improbables qui maintiennent le spectateur en haleine tout au long d’un opéra furieusement romantique.

L’exigence vocale de la partition et sa virtuosité obligent la distribution à un haut niveau d’exigence qui sera rempli par le baryton russe Igor Golovatenko, le ténor coréen Sung-Kyu Park, la soprano américaine Jennifer Rowley et la mezzo-soprano Elena Gabouri. Les amateurs de Verdi devraient être comblés et ceux qui le découvriront aussi. Et pour les amoureux du cinéma, rendez-vous au Majestic du 6 au 12 janvier pour un programme choisi tout spécialement par Richard Brunel en écho au Trouvère. C’est le moment de voir ou revoir West Side Story, Senso de Visconti ou Une nuit à l’Opéra des Marx Brothers.