Astérix et le domaine des dieux

César, las d'envoyer ses légions se faire massacrer par Astérix et son village d'irréductibles gaulois, imagine de les vaincre par la ruse. Pour cela, il ordonne la construction de luxueuses propriétés pour citoyens romains à deux pas du village. Rapidement, la vie de la petite communauté s'en trouve bouleversée.

Retour au cinéma d'animation après quelques adaptation plus ou moins heureuses sur grand écran pour le célèbre petit gaulois. Louis Clichy et Alexandre Astier (le papa de Kaamelott), se partagent la réalisation tandis que ce dernier soigne dialogues et situations. Forcément, on est en terrain connu, mais le décalage dont fait preuve Astier, marque de fabrique de sa relecture des aventures d'Arthur et ses chevaliers, fonctionne bien avec l'univers de Goscinny et Uderzo. Modernisé et rafraichi, l'humour des situations (les romains se nomment par exemple Travaillerpluspourgagnerplus) et la naïveté gentillette du ton des aventures du petit gaulois font toujours mouche. Rythmé et efficace, le film ne manque pas non plus de qualités visuelles, utilisant intelligemment les techniques d'aujourd'hui au service d'un récit aussi efficace auprès des petits que des grands.