Débattre sur les possibilités et les risques d’une plus grande participation dans les démocraties ainsi que sur les nouveaux répertoires de l’action politique, voici l'objectif des trois journées organisées par le Goethe-Institut Toulouse. Jeudi 29 à partir de 17h, les conférences inaugurales seront consacrées à la crise et à la mutation de la démocratie représentative et à un état des lieux de la démocratie en Allemagne. Le lendemain, de 9h30 à 12h30, le colloque s'intéressera à la participation dans le champ politique. Nouveaux représentants politiques, démocratie participative et participation citoyenne seront ainsi étudiés. L'après-midi, les réseaux sociaux seront au centre des attentions. À partir des exemple tunisien, espagnol et allemand, on s'interrogera sur leur rôle de porte-voix des rébellion. La journée se poursuivra par un atelier avec Sihem Bensedrine, journaliste tunisienne et défenseuse des Droits de l‘Homme et Sami Ben Gharbia, cyberactiviste et blogueur tunisien. À 18h30, aura lieu le vernissage de l'exposition « Participar » des artistes espagnols Núria Güell, Ildiko Meny et Andrés Senra.

Samedi 1er décembre, le programme, plus léger, sera consacré dans un premier temps à l'Europe lors d'une table ronde organisée par les Jeunes Européens de Toulouse. En fin de journée, une lecture de « La Colère d'Olympe » de Darja Stocker, permettra d'interroger les moyens de rébellions à travers différentes époques. Et pour conclure ces trois journées, le film « Protest macher » de Dieter Richt, sera projeté à 18h.