Digéré le choc de la disparition de l'homme parfait (et l'impression que l'auteur élude la difficulté de parler d'une Bridget qui ne serait pas « célibattante »), le lecteur finit vite par retrouver l'héroïne aux deux bras gauches, toujours aussi larguée. Même s'il se demande si elle ne le ferait pas un peu exprès, à la fin... Parce que tout de même, aidée par une nounou, une femme de ménage et une confortable assurance-vie laissée par Mark (et oui, Bridget Jones n'est même pas obligée de travailler. D'ailleurs, elle en travaille pas, tout juste écrit elle vaguement un scénario), on ne peut pas dire que ses multiples retards/bourdes/ratés soient justifiables. Malgré tout, le lecteur retrouvera avec plaisir ses amis de beuverie ainsi que... Daniel. Toujours dans les parages, et lui aussi fidèle à lui-même, moins aux femmes de sa vie. Bridget a vieilli. Son journal intime, c'est twitter. Son truc, c'est les toy boy. Et il va falloir l'accepter. A moins que...