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cinéma

L'emmerdeur

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François Pignon, le retour. Cette fois sous les traits de Patrick Timsit, le personnage tente désespérément de recoller les morceaux avec sa femme. Mais rien à faire, celle-ci refuse de le voir. Et si passer l’arme à gauche était la seule solution pour retenir son attention ? Dans la chambre voisine, le discret et méthodique Ralph Milan a moins d’états d’âmes. Dans quelques heures, il devra abattre un homme. Mais à gêneur, gêneur et demi : le Pignon dépressif qui lui colle aux basques risque de tout faire capoter !

C’est le film qui lança la, toujours florissante, carrière de François Pignon. L’emmerdeur premier du nom (avec Brel dans le rôle-titre et Ventura dans celui du tueur à gages) est aussi le seul que Francis Veber n’a jamais réalisé. En bon chef d’orchestre des (més)aventures du célèbre bonhomme emmanché, Veber s’attelle au remake de son fonds de commerce. Pas de vilain mot là dedans, il ne l’a pas volé puisqu’il avait déjà signé le scénario et transposé l’original au théâtre. Patrick Timsit et Richard Berry reprennent donc les rôles qu’ils tenaient sur les planches. Signe du temps, Veber force les traits de son duo. Timsit en fait des caisses en hypocondriaque casse-pieds. Le genre à vite vous taper sur les nerfs, en priant pour ne jamais le croiser sur son chemin. Berry, pince sans rire vite dépassé, ne met pas longtemps à péter une durite, dans une succession de mésaventures loufoques et très imagées. Le pauvre valet de chambre s’en souvient encore. Un mélange détonnant qui ravira les amateurs, mais qui tire vers la lassitude dans son dernier quart d’heure. La farce, contemporaine, remplit son contrat, sans extras.

Publié le 09/12/2008 Auteur : J. Blanchet


Mots clés : cinéma