La dernière guerre, Marguerite Duras l’a vécue tout à la fois comme femme dont le mari Robert Antelme avait été déporté, comme résistante et comme écrivain. Lucide, étonnée, désespérée parfois, pendant ces années, elle a tenu un journal dont elle a réuni les textes sous le titre d'une œuvre nommée La Douleur. Le metteur en scène Patrice Chéreau avait déjà eu l’occasion de travailler avec Dominique Blanc sur le film La Reine Margot (1993). Pour La Douleur, il s’est accompagné du chorégraphe Thierry Thieû Niang. L’interprétation a été pensée à la virgule près. Jusque dans ses silences et ses soupirs, Dominique Blanc réussit à faire résonner la simplicité et l’intensité de l’écriture durassienne.