barjavel.jpegArnaud Van Lancker, le metteur en scène, a un véritable coup de foudre pour le roman de Barjavel, Le Grand secret, écrit en 1973, mais encore terriblement d'actualité. Il en garde certains passages, 20 pages du texte original sur les 300 que compte le bouquin, et en fait  « un conte de science-fiction » pour « cerner le désir du bonheur en barjavel2.jpegredonnant ses lettres de noblesse à l’utopie, le rêve, choses qui manquent cruellement aujourd’hui ». Sur scène, Djamel Hadjamar, conteur, dit le texte, raconte cette fable, « sur le sens de ce qu'on fout là, le respect, la tolérance. A la compagnie, on choisit des spectacles pour des raisons humaines, politiques et sociales ! ». On ne vous divulguera pas le secret de cette histoire, juste la mise en scène : « c'est un peu brechtien, on ne cache rien, la musique se fait en direct, le technicien travaille devant les spectateurs, je suis déjà là quand ils arrivent, un gros boulot sur le plateau ! », dévoile le conteur, accompagné sur scène par Daniel Leroy et son orgue de barbarie, musique et texte mêlés.

Si le spectacle s'adresse à tous dès 14 ans, « à cause des images fortes et de la compréhension », explique le musicien, il se destine surtout auxbarjavel3.jpeg ados : « depuis des années, on fait du théâtre pour toucher les enfants, les adultes, mais pas les ados. Cette fois, on a fait un spectacle rien que pour eux ! », revendique Djamel. Avec un débat à l'issue de la représentation et un blog pour venir discuter de tout cela, faire un quizz, découvrir les archives cachées du Grand secret, télécharger des images, avant ou après être venu au théâtre : « avec les ados, il faut s'adapter à l'époque, ils sont ordinateur à fond ! C'est excitant quand tu sors d'un spectacle d'aller voir ce qui se passe autour, » et peut-être découvrir déjà un peu ce qu'est ce fameux secret. Mais chut !, rendez-vous sur le net !