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Le linguiste était presque parfait

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Un meurtre farfelu et des chercheurs en linguiste mis en scène par un auteur qui n’est pas sans rappeler David Lodge : les ingrédients d’un roman atypique sont réunis.


Un titre aussi curieux que l’histoire :
Jeremy Cook, linguiste à l’institut de linguistique Wabash (institut spécialisé dans l’étude des babillements des bébés) surprend un jour des paroles à son sujet : il serait perçu par certains de ses collègues comme étant « un parfait trou de cul ». Une méchante rumeur pour celui qui cherchait à séduire l’une de ses collègues, justement. Malheureusement, cette préoccupation sera bientôt reléguée au second plan : Stiph, un éminent chercheur de l’institut bien connu pour ses innombrables siestes au bureau, est retrouvé mort dans le bureau de Jeremy Cook. Un contretemps qui ne lui fera pour autant pas perdre de vue cette interrogation cruciale : mais qui donc a bien pu parler de lui dans des termes si tranchés ?

Deux enquêtes démarrent, à grand renfort de signaux linguistiques et de personnages loufoques. Comédie policière assumée, Le linguiste était presque parfait met en scène un microcosme propice à un univers décalé (un institut de linguistique qui grouille de puéricultrices) tout en proposant une véritable enquête policière.

Un roman dans la lignée des romans proposés par les éditions Monsieur Toussaint Louverture : atypique, reconnu depuis longtemps Outre-Atlantique et suffisamment déstabilisant pour provoquer le débat et ne pas plaire à tout le monde.

Publié le 10/01/2017 Auteur : Bérangère Deschamps


Le linguiste était presque parfait
de David Carkeet.

Editions Monsieur Toussaint  Louverture (2013), 19 euros.
Points Seuil 2016, 7,50 euros.