Les mondes pluriels

Le principe du festival ?
La première édition, expérimentation artistique en lien avec la population de cette ville, a trouvé une vraie résonance, plus de 3 000 personnes y sont passées ! Des habitants en attente de musique du monde ? Je ne sais pas, mais existe un travail de développement culturel à Grande-Synthe, sur la pluri-culturalité. Hommes et femmes ont toujours traversé les frontières, se sont rencontrés. Mots et pratiques venus d'ailleurs, et nos mots et pratiques exportés : le festival est un coup de projecteur sur ce monde qui est pluriel, en devenir. Devant l'accroche importante, nous avons eu envie de continuer la construction de cette humanité de demain, avec des artistes randonneurs du monde, qui défrichent, partageant sonorités et musiques. Dans un esprit de construction culturelle, pas commerciale ! Autour, un village imaginaire, hors du temps, grande maison commune, imposante, comme en Amazonie, avec des jeux, des contes du monde, des ateliers percussions, danses africaines et orientales, un casting Bollywood ! Sans oublier des saveurs de partout, planète alimentaire de 4m de diamètre dans laquelle croquer...

Miam ! Un mot sur la programmation...
Serge Bulot viendra avec ses instruments collectés aux quatre coins de la planète, orchestre planétaire à lui tout seul. Nous faisons majoritairement appel à des gens de la région, travail sur la proximité avec le territoire. La musique du monde connaît peu de suivi médiatique, Natasha Atlas et Trilok Gurtu sont les plus connus. J'écoute de la musique du monde depuis très longtemps et suis le travail des artistes, je suis citoyen du monde avant tout, l'échange entre les peuples et la découverte des autres, voilà ce qui m'intéresse, j'aime le mélange, la mixité, la multiplication des sonorités, ce ne sera pas folklorique ! La soirée d'ouverture sera très festive, zouk africain et ambiance électro-indy comme à Londres, le public va danser ! Mes deux coups de coeur : Niyaz, savant mélange de poésie persane, de musique traditionnelle iranienne et d'électro ; et Sevara Nazarkhan, chanteuse ouzbèke à la voix fabuleuse. L'idée : la rencontre, le partage, être ensemble, j'invite le public à partir en randonnée avec nous ! Un public mélangé, toutes les catégories d'âge : venez tous !

Invitation acceptée pour ce festival plus que chamarré et alléchant !