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loisirs

Métropole cultivée et fabriques culturelles

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L'an dernier la métropole lilloise se dotait de Lille MAP (pour Metropolitan Art Program, anglicisme quand tu nous tiens), programme commun regroupant les propositions de cinq musées sur la saison, et première étape d'une collaboration plus poussée entre les équipements culturels de la métropole qui se concrétise aujourd'hui un peu plus encore.

 

C'est une ambition voulue, qui a pris forme dans le sillage de la récente réouverture du LaM, et qui entend rendre visibles et cohérents les évènements culturels du territoire de Lille Métropole Communauté Urbaine de façon à faire rayonner encore davantage la grande métropole nordiste. Une évolution logique qui tend à voir se mutualiser au maximum les initiatives des différents acteurs, histoire aussi de générer des économies en ces temps de disette budgétaire. Sur le même modèle que la saison dernière, un nouveau Lille MAP voit donc le jour à l'aube d'une rentrée muséale largement consacrée à Eugène Leroy. Nouveauté de l'année, le programme se dote d'un petit frère lequel se consacre aux programmes des 'fabriques culturelles', comprenez le réseau des structures du spectacle vivant de la métropole issues des maisons Folie de Lille 2004 auxquels s'ajoutent le Vivat à Armentières, les Arcades à Faches Thumesnil et le Nautilys à Comines.

Prolongation naturelle d'une démarche d'échanges, de partenariats et de synergies à laquelle les structures souscrivent déjà largement, cette brochure semestrielle (format dépliant, type carte routière, facile à transporter, moins à déplier et à compulser) présente les grands rendez-vous de ces différentes maisons, pas tous très détaillés, mais l'intention reste louable d'autant qu'elle s'accompagne d'envies d'aller plus loin de la part de LMCU. Comme celle de promouvoir des petites formes de spectacles susceptibles de tourner dans les lieux les moins équipés ou celle d'un pass commun : si pour certaines expositions cette dernière suggestion est déjà une réalité, tel n'est pas le cas pour les autres structures. L'idée fait toutefois son chemin et pourrait bien inciter les spectateurs à davantage de mobilité entre les évènements métropolitains. Couplée avec un abonnement aux transports en commun, un telle carte d'abonnement culturel aurait à coup sûr de beaux jours devant elle et marquerait un engagement durable en faveur d'une culture qu'on sait menacée par la baisse généralisée des subsides publics. L'année prochaine ?

Publié le 05/10/2010 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : loisirs