p9 Verrière appel-d-air.jpgReconduite pour 3 ans dans le cadre d'une nouvelle convention, l'équipe de la Découverte à la Verrière continue son parcours culturellement éveillé et vigilant auprès des artistes de la région et d'ailleurs. Démarrage cette semaine avec Amar Oumaziz et la Cie Regarde É Va dans Appel d'air, évocation des populations et de leurs mouvements, de la nécessité de se déplacer pour survivre. Ce trimestre, la Verrière participera également à un rendez-vous aussi important que non prémédité : Féminin Singulier(es), regroupement « sans préméditation », de propositions théâtrales (ou non) autour de la place de la femme et de ses droits. On pourra découvrir pêle-mêle Nous avons toutes la même histoire mis en scène par François Godart, une lecture spectacle de Ma révérence de Michel Quint, une reprise de Paroles contre l'ombre créé à la Verrière par Dominique Sarrazin il y a quelques saisons et Suzanne, travail de Laurence Février.

 

À l'Oiseau-Mouche aussi on questionnera la condition féminine à partir de mi-novembre, autour de l'accueil du spectacle Hana de la Cie Akoma Névé, regard chorégraphique sur une tradition albanaise permettant aux femmes de se déclarer hommes. Dans Dieu, la femme et l'abus, Maryline Klein et sa comédienne, entourée de 3 tonnes de pommes, interrogent aussi la place de la femme à partir de témoignages et de réponses à un court questionnaire. Dans le reste d'un p9 théâtre Gilles.jpgbeau programme automne-hiver, Stéphane Frimat ouvre également sa porte aux marionnettes (Mogrr... notamment), à Damien Bouvet dans un improbable rendez-vous avec son Ministre (du travail) et enfin, avec Gilles, de David Bobée avec les comédiens de l'Oiseau-Mouche et Gilles Defacque, à un « cabaret poétique » des plus touchants.

 

Bobée continue également son compagnonnage avec l'Hippodrome de Douai, sous la houlette de Gilbert Langlois, lequel ne cesse de travailler à une ouverture toujours plus grande des propositions faites en direction du public. Un travail qui se poursuivra encore cette saison entre danse, musique et théâtre, le cirque trouvera aussi une place via un temps fort fin décembre, tout comme le jeune public présent régulièrement dans le programme du lieu (par exemple avec Seule dans ma peau d'âne, Molière 2008 du meilleur spectacle jeune public, également accueilli à la Condition Publique).

 

Du côté de Roubaix, la Condition Publique justement, pour ce dernier trimestre dirigé par Stéphane Konopczynski, affiche une belle variété de couleurs, depuis les élucubrations typographiques, p9 les_cinq_roues___la_clef_des_chants.jpgsérigraphiées et en tout cas inspirées de Jean-Jacques Tachdjian jusqu'à une carte blanche offerte à l'OHNO Coopération de Jan Lauwers et Marthe Seghers fin novembre, aux bals organisés chaque mois, à la création des Cinq Roues, spectacle pluridisciplinaire et transculturel autour du sabre japonais, du chant et de la danse ou Le cri du soufflet séquelle artistique au travail proposé par Laure Chailloux l'an dernier.

Une variété toujours stimulante, alléchante et excitante devant laquelle le plus difficile reste à faire : choisir.