…et pourtant contemporains, puisque Schubert naît en 1797 et Rossini en 1792. Mais le vrai point commun de ce concert est à chercher ailleurs. Plutôt dans l’inachèvement de la 8esymphonie de Schubert, une des symphonies les plus jouées au monde. Mais Schubert voulait-il vraiment un troisième mouvement puisque sa partition découverte après sa mort n’en comportait que deux et qu’elle apparaît complète musicalement ? Le mystère demeure.
Quant à Rossini qui mit 10 ans pour finir son Stabat Mater dont la composition fut l’objet de multiples rebondissements, il signe là son ultime chef-d’œuvre qui fit bondir Wagner mais emporta l’adhésion du public qui lui fit un triomphe. On retrouvera avec plaisir dans ce grand classique de la musique sacrée Nora Gubish et Sonya Yoncheva, fidèles de l’Atelier Lyrique.