DEMI-VERONIQUE
RéserverEn prenant pour matrice la cinquième symphonie de Gustav Mahler, Jeanne Candel souhaite, selon ses propres mots, « mettre la musique à l’intérieur de nous ».
Après Le Crocodile trompeur, d’après Purcell et Orféo Je suis mort en Arcadie d’après Monteverdi, Jeanne Candel a choisi Malher pour croiser à nouveau des liens entre théâtre et musique. Joyau sombre hanté par une force vitale érigée face à la mort, cette symphonie est tout un univers en soi.
Demi-Véronique (titre inspiré d’une passe de tauromachie) incarne la vie intérieure - dans une mise en scène inspirée de la poésie visuelle des photographies de Karin Borghouts - jamais illustrative dans sa démarche mais prenant au contraire la forme d’une rêverie de théâtre.
Un poème scénographique pour pièce calcinée et corps en liberté.
Publié le 20/01/2020