3b97615003dd292cde907de761a19b63c032cc72
0052f860c1774a127fac84fff07c031f18c805ef
B90d4ce908dd0841f2a120150d2b96e404d33759
Cd19f7b6a91a4760e9555664c888d94d0d09faa0
Fermer
danse

La Sylphide

 La Sylphide  (2023)
C’est La Sylphide d’Auguste Bournonville (1836) que nous présente le Ballet de l’Opéra national du Capitole. Cette version, postérieure de quatre ans à l’originale de Filippo Taglioni (1832) a l’avantage d’être plus resserrée dramatiquement et de donner autant d’importance à la danse masculine qu’à la danse féminine.

L’intrigue, quant à elle, reste la même : un Écossais, James, s’éprend d’une sylphide et se détache, peu à peu, de son amour pour Effie, une jeune paysanne qu’il doit tantôt épouser. Mettant tout en œuvre pour s’approprier la fille de l’air, il obtient de la sorcière Madge une écharpe enchantée qui s’avère être empoisonnée. James aura alors tout perdu : sa sylphide mourra ; quant à Effie, elle épousera un autre villageois, Gurn, qui lui, se satisfera de la réalité de sa bien-aimée. Seuls restent à James le souvenir et la nostalgie, cette « nostalgie qui est l’essentiel du romantisme » comme disait Hoffmann.

Publié le 07/07/2023


Mots clés :