Pink Martini : sympathique tour

Depuis presque vingt-cinq ans, Pink Martini fait la fête et le beau temps avec son cocktail pop-jazz tonique inspiré par les comédies musicales de l’âge d’or d’Hollywood. Ce concert permet de savourer les chansons du dernier opus, les perles de son répertoire, sans oublier l’hymne à la paresse élevée au rang d’art : “Je ne veux pas travailler”.

C’est à partir de 1994 que China Forbes, au chant, et Thomas M. Lauderdale, au piano, forment Pink Martini à Portland (Oregon). Ces deux musiciens émérites s’entourent d’une section de cuivres et de percussions pour produire un savoureux mélange à base de jazz et de rythmes latino.
Leur premier album (en 1997), porté par le single éponyme Sympathique (Je ne veux pas travailler), reste 29 semaines au top français en 2000. Musicalement, Pink Martini n’est pas un groupe commun. Au piano, Thomas M. Lauderdale réinterprète à sa sauce les grands classiques de la musique des années 1950. Et il pioche dans tous les continents, ou presque. Ici une rumba, là une salsa, une chanson française classique ou un boléro. Sous influence mondiale, ce pianiste a donné au groupe un air cosmopolite, lui permettant d’être aussi populaire en Argentine qu’en France ou aux États-Unis.