Portraits sans paysage
Depuis plusieurs années, le Nimis groupe questionne les enjeux liés à la migration. En 2016, leur premier spectacle, Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, interrogeait les politiques migratoires de l’UE et leurs incidences économiques. Leur deuxième spectacle est le fruit de rencontres avec des détenu·e·s, des exilé·e·s, des travailleur·euse·s sociaux·ales ou humanitaires, des juristes, des psychologues, des policier·ère·s, des bénévoles, des hébergeur·euse·s…
Avec Portraits sans paysage, le collectif se penche sur les dispositifs d’enfermement pour étranger·ère·s et décortique les rouages du travail humanitaire. Qu’est-ce que ces lieux d’enfermement, qui se dérobent aux regards, révèlent de nos sociétés ?
“Le spectacle réussit à toucher un maximum de gens en créant une communauté d’émotions entre ceux sur scène (huit très bons interprètes) et le public.” – Guy Duplat, La Libre
“Le Nimis Groupe frappe fort, une fois encore. Après le formidable Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, écrit et joué avec six demandeurs d’asile, le collectif continue de scruter les politiques migratoires. Travail d’enquête au long cours, mise en scène rythmée : leur nouvelle création fouille ici un angle mort de nos démocraties européennes : les dispositifs d’enfermement pour étrangers. Implacable !” – Catherine Makereel, Le Soir
Publié le 26/09/2022