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Yarol

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Yarol (2021)
Fidèle à son goût pour le métissage musical, Yarol s’amuse à mêler rock et funk, rend hommage au hard rock ou au rap, et fusionne new wave et sonorités africaines. Un deuxième album solo dont le résultat en live est explosif !

Tout commence à l’été 2019, entre deux concerts, par un break avec Victor Mechanik, le multi-instrumentiste de 28 ans à l’aura électrique qui accompagne Yarol aux claviers. Dans le coin de campagne où ils posent leurs sacs, une grange aménagée en studio leur fait de l’œil. Chauffés à blanc par l’enchaînement des dates, les deux musiciens s’immergent des nuits entières dans un son tendu, intense et dansant, perfusé à l’énergie de la route. En tête-à-tête dans ce studio isolé, ils partent en quête d’une écriture moins systématique, de schémas mélodiques moins convenus. Ils font décoller les morceaux pour transformer chaque titre en pochette-surprise. En quelques jours naissent les versions brutes du morceau-titre « Hot Like Dynamite », de « Rio » et de « Chevrolet ».
Au cours des mois suivants, toujours au même endroit, cette spontanéité donne naissance à « Bullet in the Head », « Crocodile», « Margarita», « The Detonator», puis à l’essentiel de l’album. Parfois avec le groupe: Ludwig Dahlberg (batterie), Pierre Dubost (basse), Félix Béguin et Philippe Almosnino (guitares). Et souvent en duo, en s’échangeant les instruments pour, là aussi, rompre les habitudes. Sans renoncer à ses chères guitares, Yarol retrouve, comme à l’époque de MUD, le tabouret de batteur sur la moitié des chansons, tout en assurant de nombreuses parties de basse et de claviers. Fidèle à son goût du métissage musical, il s’amuse à mêler le rock et le funk, à rendre hommage au hard rock ou au rap, à fusionner new wave et sonorités africaines. Plutôt que de changer de genre à chaque morceau, Hot Like Dynamite mélange les influences au cœur même des chansons. Un choix de composition qui donne un fil conducteur à cet album conçu pour être écouté d’un bout à l’autre, La pochette signée S4V4G3, le graphiste du duo pop Omar Jr., illustre ainsi chacun des titres.
La richesse de l’album tient aussi à la profusion des voix. Comme pour changer de personnage d’un titre à l’autre, Yarol emploie de nombreuses tonalités et effets différents, tout en ouvrant les morceaux à une longue liste d’invités. Auteur de trois textes en français sur l’album, Lescop partage le micro sur « Comme la pluie ». Olivier Araste, dont le groupe Lindigo incarne la relève du Maloya à La Réunion, chante le refrain de « Margarita ». La voix haut perchée et la guitare de Warren Mutton, du groupe nantais KoKoMo, électrisent « The Detonator ». Victor Mechanick fait aussi le copilote vocal sur « Chevrolet ». Et Marco Prince, trente ans après les débuts de FFF, apporte son immense énergie à « Television ».

Composé et enregistré au vert, Hot Like Dynamite a trouvé sa couleur définitive à Paris, au studio Motorbass créé par le regretté Philippe Zdar, où sont passés Phoenix, les Beastie Boys ou Franz Ferdinand. Mixés à l’automne 2020, entre deux confinements, avec Antoine Poyeton et Pierre Juarez, les morceaux deviennent des incitations à prendre la route toutes fenêtres baissées, à pousser le volume à fond, à rejoindre une énorme fête. Pour danser, enfin.
 

Publié le 17/12/2021