0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
théâtre

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier / Simon Delétang

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier / Simon Delétang (2021)
Un texte fulgurant, qui pourrait bien éclairer la sombre période que nous traversons.

En 1951, l’écrivain suédois Stig Dagerman écrit un très court texte, touffu et poignant, où il avoue ses doutes et ses certitudes, et affirme comme pour s’en persuader le pouvoir de l’écriture. Puis, il sombre dans le silence et finit par se donner la mort. Découvert en 1981, ce testament littéraire connaît un succès immédiat, immense et ininterrompu. Qu’il revienne aujourd’hui à nous est presque une évidence. En tout cas, ça l’était pour Simon Delétang, metteur en scène, comédien et directeur du Théâtre du Peuple à Bussang. À la fin de l’été 2020, au coeur de la pandémie, dans cet écrin de bois au creux de la forêt des Vosges, il met en scène ce joyau teinté de désespoir autant que de possibles. Avec les deux musiciens de l’intense groupe Fergessen, ils écrivent un oratorio pour temps incertains. Simon Delétang donne ici corps à la pensée de Stig Dagerman, posée sur une partition électro-rock envoûtante, à sa force de vie et à « la croyance dans le libre arbitre qui pourrait nous donner un peu de courage ».

Crédit photo : Jean-Louis Fernandez

Publié le 24/09/2021


Mots clés :