Plurielle, riche et en constante évolution, la danse contemporaine mérite une attention de tous les instants. Le minimum syndical, si en plus de l’émotion procurée, le spectateur souhaite capter la signification des styles et des écoles, aux codes mouvants, et en perpétuelle reconstruction. On se souvient notamment de l’excellent cours interactif animé par Cécilia Bengolea (la « 3e malette pédagogique) l’année passée. La raison d’être du festival prenait tout son sens. Cette fois encore, l’audace et la nouveauté seront de la partie. Il ne faudra pas rater Réversible (le 7 février à l’Escale de Tournefeuille), seul en scène assuré par Bouziane Bouteldja -fondateur de la compagnie Danse6T-, où les figures dites « classiques » du hip-hop apparaitront métamorphosées dans des mouvements à l’écriture plus personnelle. Parmi les 17 spectacles programmés -comptant de nombreux gratuits-, on attend (très) impatiemment la nouvelle performance de François Chaignaud et de Cécilia Bengolea (photo), le mardi 27 janvier à l’Auditorium Saint-Pierre des Cuisines. Toujours à la pointe des tendances, les deux danseurs se nourrissent de leurs expériences en écumant les clubs du monde entier. Cette fois-ci, ils danseront leur version du dub dans Dub Love, « une déflagration sonore et visuelle », parait-il. Nous n’avons aucune raison d’en douter.