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cinéma

Après mai

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Gilles traîne sa jeunesse dans son lycée de la région parisienne. A l'aube des années 70, animé par une conscience politique forte, il multiplie les actes militants jusqu'au soir où un vigile est blessé dans l'action qu'il mène avec ses camarades. Tous partent se cacher, pour Gilles, c'est l'occasion de prendre la route de l'Italie où sa curiosité et ses aspirations artistiques l'attirent. Partagé entre son besoin d'engagement et l'envie de se tailler un parcours personnel, Gilles, comme ses camarades et ses conquêtes, se cherche une place.

Chronique d'un monde post soixante-huitard dans le sillage d'un grand ado-jeune adulte en quête d'absolu autant que de lui-même, Après mai fait figure de parcours initiatique quasi documentaire. Assayas s'y inspire de sa propre jeunesse, met devant la caméra de jeunes inconnus et filme le tout avec une lenteur assumée. Il y est évidemment question de politique et d'engagement mais aussi d'aspirations intimes, des possibilités et des choix nécessaires et de tous les tourments qui frappent à cet âge charnière entre une enfance en train de s'envoler et un monde adulte dans lequel on ne sait comment entrer. Techniquement, Après mai ne souffre d'aucun défaut, attachant au pas de son personnage une caméra tour à tour flottante ou dynamique, curieuse ou plus contemplative, le tout au fil d'un récit savamment orchestré qui donne au film un indéniable réalisme. L'ensemble manque cependant d'une dynamique, le périple de Gilles finissant par s'avérer plutôt balisé, donnant parfois l'impression de revisiter exprès les sujets d'une époque à la recherche de lendemains.

Publié le 14/11/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma