Ce sont quelques 200 oeuvres d'art « exceptionnelles » (jamais présentées, pour la plupart), en provenance de collections européennes diverses... Retour du musée à des terres familières (après la Mauritanie et le Gabon dans les années 90) via « des opérateurs directs de pratiques cérémonielles traditionnelles », comme une « lecture originale de la création africaine » décrypte le directeur, François Hubert.
Il y a les initiations et leurs masques, qui « détiennent et transmettent le pouvoir, connaissent et font appliquer les règles assurant l'équilibre des choses » ; il y a le culte des ancêtres, personnifiés par des statues, moyens de communication avec l'au-delà ; enfin magie et divination, pratiquées à l'aide de fétiches, utilisés par les prêtres et autres guérisseurs afin d'invoquer les esprits protecteurs et ainsi résoudre toutes sortes de problèmes. Le tout pour mieux appréhender une culture, « un système de pensée reposant sur la vision d'un monde peuplé de forces invisibles ».