0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
cinéma

Bee Movie

F89d03bf33a021c7dec93b66229f06d9f3af49a6

Décidément, la mode en matière de film d'animation en cette fin d'année est au jaune et noir. Après les Daltons la semaine dernière voici les abeilles, cette semaine. Cependant la comparaison s'arrête là. Ce Bee Movie est vraiment dans un film Dreamworks (Shrek, Madagascar) avec cette fois des dialogues qui vont plaire davantage aux adultes qu'aux enfants. Jerry Seinfeld, celui de la télé, passe au grand écran en prêtant sa voix à la petite abeille. Mais ce n'est pas tout. Il a aussi  co-écrit le scénario, les dialogues et produit le film. Ouf ! Le tout a, paraît-il, connu un énorme succès en Russie. Il faut dire que là-bas, par les temps qui courent, on a plutôt intérêt à ne pas rater une occasion de rire un peu...

Barry B. Benson (voix de Gad Elmaleh, en VF) est une petite abeille qui ne se résout pas à passer le reste de sa (très courte) vie à faire le même job du matin au soir. Pas de dimanche, pas de congés et pas l'ombre d'une RTT. La ruche, c'est l'utopie du Medef. Alors, il prend son envol pour la grosse pomme. Là, effaré, Barry comprend que les humains, depuis des lustres, exploitent sans vergogne le miel des abeilles. On est aux États-Unis. Il décide de faire un procès au genre humain. Pas moins.
Incontestablement vif et enlevé sur certaines répliques, franchement réussi lorsqu'il invente l'intérieur de la ruche, le film peine un peu à tenir toutes ses promesses dans la confrontation des abeilles et des humains (les scènes au tribunal ne sont pas vraiment amusantes). Mais l'ensemble se laisse regarder sans déplaisir et devrait réjouir les plus petits et parfois les adultes. Entre les deux, il est possible que le bourdon gagne du terrain.

Publié le 10/12/2007 Auteur : F. Launay


Mots clés : cinéma