Entre Gilles Defacque, vigilant gardien motivé et brindezingue, et les jeunes artistes, le courant passe. Pour preuve, la place qui continue d'être faite au Prato aux jeunes équipes venues répéter, créer et partager l'art d'aujourd'hui et de demain. Cette semaine, c'est ainsi la Cie L'ouvrier du drame et plus tard la Cie des Bourgeois de Kiev qui investissent la scène du Prato. Une présence sur le plateau qui n'est que l'achèvement d'un compagnonnage souvent entamé voilà déjà des mois. Car au Prato, on se bagarre pour ce qu'on aime, que ce soit installer des chapiteaux partout dans la ville ou faire figurer un spectacle de cirque (Vous êtes ici, par les filles de L'ouvrier du Drame) au programme du festival Prémices copiloté par le Théâtre du Nord et la Rose des Vents. En juin, entre la venue des compères d'Okidok avec un nouveau projet, le retour du Boudu (venu il y a déjà dix ans sur le parking de Norexpo) et l'accueil d'Alain Gautré et de sa joyeuse conférence Le Gai Savoir achèveront de compléter une saison bien remplie.