0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
B9b75ddec9a61b1fe3f4911979cdb1c0e797d076
29555f24d64d953f3b80131ec6dfbe5a531b9ab5
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
danse

Corps conducteurs

Cd50c3a9409ae21ce154c12db9c7bce9b209da88

Au premier regard, ça sent le principe immuable à tout chorégraphe, libre d'y apporter sa touche. Entendez « tendre et véhément » à la fois chez Anne Teresa de Keersmaeker.

Elle est issue de la Mudra, l'école de formation de Maurice Béjart. Débuts chorégraphiques en 1982, avant la création de sa compagnie, Rosas, et un premier succès, rosas danst rosas... oeuvre « rigoureuse et provocante » marquée par une « relation intense avec la musique », devenue aujourd'hui un classique, ici repris par quatre danseuses « dans une partition fidèle à la version originelle, tout aussi explosive ». Sans risque de péremption ? « La danse n'est comparable à aucun art en ceci qu'elle dépend du corps, lié à notre humanité (...) Une façon de suspendre le temps, peut-être de ne pas accepter la mort » argumente la chorégraphe...

FATIGUÉES, FATIGUÉES

Entre mouvements abstraits et quotidiens, « plus reconnaissables » (la main lissant les cheveux, la tête qui tourne brusquement...), « les corps semblent ne jamais souffler », entre jeux au sol et roulements de corps, chaises et gestes rapides, lignes droites et diagonales de lumière, « jusqu'à l'épuisement physique »... Une fatigue comme un travail de préparation (entre les différentes parties) intégrés sans pudeur par la chorégraphe, comme « une volonté de montrer l'envers physique de la danse ». Un art corporel, tout simplement.

Publié le 19/01/2010 Auteur : WDN

Rosas danst rosas, du 27 au 29 janvier au TnBa – salle Vitez (10 à 25 euros). Tel : 05.56.33.36.80. www.tnba.org.


Mots clés : danse