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cinéma

Dix jours en or

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Marc est l'archétype du commercial sans attaches. Il roule d'hôtel classieux en centres commerciaux bondés pour le compte d'une marque de vêtements, savourant chaque instant de cette vie sans attaches jusqu'au jour où, un matin, une de ses conquêtes lui laisse en cadeau son fils métis de six ans. D'abord résolu à s'en défaire, Marc est en même temps mis sous surveillance par son patron et se décide à emmener l'enfant pour une traversée de la France comme il n'en a encore jamais vécue.

Alors certes, il y a Frank Dubosc qui essaie de se défaire de son image de comique branchouille, le séducteur lisse du début jouant clairement de l'effet miroir entre le comédien et son personnage. C'est vrai, Nicolas Brossette fait de son mieux pour donner à cette historiette prévisible un ton riche et plus varié que le road-movie un peu téléphoné qu'il est. D'accord, Claude Rich en papi gâteau un peu perdu apporte une (petite) caution qualitative à l'ensemble mais, cela ne suffit malheureusement pas à faire un bon film à partir de ce 'parcours de vie' où les certitudes sont chahutées et où l'on s'applique à rappeler, à grands coups de rencontres humaines, que les autres ne sont pas forcément un enfer. Confluence de solitudes bien dessinées, le film se perd en bons sentiments jusqu'à un happy end sirupeux vaguement défendu par un Frank Dubosc dont la crédibilité s'est noyée dans la guimauve. Simpliste et assez fade.

Publié le 11/01/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma