Et puis, quand le jour s’est levé, je me suis endormie

Le texte tiré du livre de Serge Valetti, pourrait être l’histoire de chacun, ceux qui doutent, se cherchent et veulent par-dessus tout vivre leur rêve. C’est le cas de cette jeune fille (dont on ne connaît pas le prénom), qui pour ne pas finir sa vie à Châteauplouc, bien mariée (ou mal, tout dépend du point de vue), décide de partir pour Paris afin de devenir comédienne et puisqu’on lui dit qu’elle est faite pour ça …. Pourquoi pas. Elle commence à se voir sur les planches des salles les plus prestigieuses du monde mais... les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait. Elle y retrouve sa bande d’amis et, d’aventures en anecdotes, le périple commence. C’est le récit d’une tranche de vie de tous ceux qui ont voulu faire ou font du théâtre, tout comme Serge Valetti.

Son postulat de départ, puisqu’il est à la fois comédien et metteur en scène, était de n’avoir pour seul accessoire sa voix, de belles lumières et cette valise marron. Pas de décor, pas de costume « Seul en scène, avec le texte dans la tête ». Il représente ici tous les personnages avec talent et modestie. Après dix ans passés avec la compagnie Les vagabonds et Francis Azéma, Denis Rey a ressenti le désir, le besoin de jouer en solo. « Je cherchais un texte fort, drôle, quelque chose de ludique et qui raconte une histoire. Alors je pensais à Valletti, à sa verve, à sa prose gourmande. J’étais décidé à monter un de ses Solos, et voilà que je tombe sur Et puis, quand le jour s’est levé, je me suis endormie. Coup de foudre ! » Entre confession et humour.