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cinéma

Expendables 2 : Unité spéciale

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Engagés pour une mission plus calme qu'à l'ordinaire, Barney Ross et sa bande de mercenaires vont tomber sur un adversaire aussi impitoyable que dangereux. Confrontés à la mort de l'un d'entre eux, il se promettent de le venger tout en mettant à mal les plans du terroriste responsable de ce meurtre.

Faux film d'action mais vraie promenade dans le sillage des vieilles gloires du cinéma d'action, The Expendables 2 ne brille pas vraiment par son scénario téléphoné non plus que par ses affrontements épiques. Chacun a bien droit à son petit moment, mais clairement jamais aucun des vieux tromblons alignés par le casting pléthorique du film n'est menacé. Sans conteste plus pêchu et plus enlevé que le premier épisode (à commencer par une scène d'ouverture pétéradante), le film joue plutôt la carte d'une nostalgie gentillette que d'une action sanguinolente. Outre quelques gerbes de sang numérique et des palanquées de seconds couteaux jetés au sol par les balles des braves, on repassera pour du réalisme. A peine quelques gouttes de sueur perlent-elles sur les corps fatigués des papis du massacre. Le summum du décalage est atteint lorsque Chuck Norris (plus de 70 printemps au compteur) déboulonne une force de frappe adverse sans même cligner des yeux. Presque parodique donc, le film comble ses lacunes à grands coup de clins d'oeil (Schwarzenegger et Willis y vont de leur punchlines) tandis que, surprise du chef, Jean-Claude Van Damme campe un méchant de bonne facture. Comme jaids, tout se résoud donc par un duel final. Le reste du casting se contentant de tirer 15 cartouches pour tuer 50 adversaires chacun dans la joie et bonne humeur. Une friandise de fin d'été à prendre pour ce qu'elle est.

Publié le 24/08/2012 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma