Gianni Schicchi, petite farce macabre de Puccini
Revue et corrigée par Matthieu Bonilla et Benoît Lambert, cette comédie opératique de Puccini, plus connu pour ses drames façon Madame Butterfly ou La Bohème, ne vous fera pas sortir votre mouchoir mais plutôt grincer des dents. Même si Puccini situe l’action dans la Florence de Dante, il se trouve qu’aujourd’hui comme hier, pullulent les voleurs et les escrocs, et que nous aimons toujours beaucoup les personnages genre Arsène Lupin qui prennent aux riches pour donner aux pauvres. Composé en 1918, cet opéra où l’on chante comme on parle, aurait pu faire un bon film. C’est d’ailleurs ce que s’est dit Benoît Lambert quand il en a travaillé la mise en scène. Œuvre très courte, Gianni Schicchi sera précédé de Memento Mori, collage macabre d’après Puccini, un prologue composé par Mathieu Bonilla.
Ajoutons que ce projet exemplaire à plus d’un titre est le fruit du collectif la co[opéra]tive qui réunit quatre Scènes nationales autour de de productions lyriques, le Bateau Feu (Dunkerque), le Théâtre national de Cornouailles (Quimper), le Théâtre Impérial de Compiègne et Les 2 Scènes (Besançon).
Publié le 03/03/2017
7 mars 2017, 20h, 8 mars, 19h
Le Bateau Feu, Place du Général de Gaulle, Dunkerque. Tél.03.28.51.40.40