L'empereur romain, un mortel parmi les dieux
En effet, dans la Rome antique, impossible de dissocier la politique de la religion. L’empereur s’impose comme un intermédiaire privilégié entre les hommes et les dieux et se doit de garantir l’accomplissement des rites religieux destinés à maintenir la « pax deorum » (« paix des dieux »), soit la bienveillance des dieux envers les habitants de la cité. L’empereur Auguste l’a bien compris et fonde en partie son pouvoir sur des bases religieuses. Ainsi, les honneurs qu’il reçoit tout au long de sa vie contribuent à construire une aura divine autour de sa personne, et l’élèvent au-dessus du commun des mortels. D’ailleurs, il existe à Nîmes encore deux édifices religieux dynastiques datés de son règne : la Maison Carrée, et l’Augusteum du site de la Fontaine. L’exposition L’empereur romain, un mortel parmi les dieux nous invite à suivre des références religieuses et mythiques qui légitiment le pouvoir de l’empereur et participent à la construction de son image à travers l’empire. Au total, 149 œuvres, dont une trentaine prêtée par le Musée du Louvre en plus des inédites restaurées pour l’occasion, seront ainsi exposées. Au cours de la visite, des dispositifs numériques nous embarquent dans la Rome antique afin de revivre l’apothéose d’Auguste et de découvrir la signification et le déroulement des cérémonies, rites et rituels de sacrifice,…
© Musée Saint Raymond, Toulouse © Daniel Martin
Publié le 20/05/2021
Musée de la Romanité
16 boulevard des Arènes, Nîmes
8/6/3€
Jusqu'au 19 septembre 2021
www.museedelaromanite.fr