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cinéma

La grande boucle

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Vendeur en magasin d'articles de sport, François est tombé dans le vélo étant petit. Une passion qui ne l'a jamais quitté. Alors qu'il a promis à sa femme de partir en vacances avec elle, il est envoyé par son patron pour suivre le tour de France dans la voiture du groupe, sponsor d'une équipe sur l'épreuve. La veille du départ, il perd femme et emploi et finit la soirée ivre au bras d'un ex-directeur sportif célèbre, Rémi Plétinckx. A l'aube, la décision de François est prise, il réalisera son rêve de gosse en courant le Tour de France. Avec un jour d'avance sur le peloton, il prend la route, suscitant bientôt un intérêt inattendu de la part du public et la jalousie de la part des vedettes du peloton...

Sans vraiment s'en cacher, Laurent Tuel magnifie le sport et ses célèbres 'saines valeurs' dans un film qui a la bonne idée de ne pas trop s'y attarder. Dans le sillage de son antihéros, bonhomme un peu lâche qui va finir par mûrir à mesure qu'il avale les kilomètres, il jette aussi un regard d'enfant sur la fameuse épreuve cycliste. De quoi ravir les rois de la pédale, d'autant que les clins d'oeil fourmillent... Outre Clovis Cornillac, héros sans surprise d'un périple personnel et géographique, ce sont surtout les seconds rôles qui donnent de la vie à cette chronique. Bouli Lanners en tête (comme si on ne pouvait parler de vélo sans acteur belge), chacun d'entre eux apporte un peu de profondeur au voyage de François, même un singulier Ary Abittan en roi du peloton capricieux. Là où Le vélo de Ghislain Lambert usait d'un rire franc pour parler de sujets plus délicats (comme le dopage), La grande boucle ne remue pas trop la mare préférant garder un côté solaire un brin énervant. Les amateurs s'y retrouveront dans ce film en forme d'apéritif au Tour à venir, les autres probablement beaucoup moins.

Publié le 12/06/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma