Le pas de côté des Emancipéés

Tout comme ses deux « é » s’affranchissent allégrement de la grammaire, le jeune Festival Les Emancipéés abat les frontières et ose des associations uniques. Le résultat ? Un événement unique en son genre, bien installé dans l’agenda culturel printanier, qui célèbre la littérature et la chanson, qu’elles soient portées par des grands noms ou de jeunes talents. La Lucarne à Arradon et Le Palais des Arts de Vannes (fusionnés sous le nom de Scènes du Golfe) accueillent durant une semaine une foule de concerts, avec plusieurs grands noms comme Albin de la Simone ou Salvatore Adamo. Également au programme, des rencontres, du cinéma, des expositions, du théâtre, avec, entre autres, Il n’y a pas de Ajar de Delphine Horvilleur, et des lectures, comme L’érotisme de vivre, hommage musical de Catherine Ringer à la poétesse Alice Mendelson. Des projets inédits, dont plusieurs créés uniquement pour l’occasion, font la spécificité et le succès du festival. Une carte blanche a ainsi été accordée à la chanteuse et pianiste Maud Lübeck, ainsi qu’à l’écrivain Victor Jestin, l’occasion de découvrir ces artistes et leur travail sous un autre jour. Deux nouveautés marquent cette sixième édition, à commencer par Les Ravissements, après-midi de rencontres animées par Claire Chazal, qui recueillera les confidences d’Imany, Brigitte Giraud, Sandra Nkaké et Fabcaro. Le festival lance aussi un partenariat avec L’Echonova et y présente L’Echonivences, deux soirées de concerts, lors desquelles le public pourra notamment applaudir Emma Peters et Fishbach.