Pour clôturer la saison, place donc à « la poésie et la spiritualité » : logique pour un ballet qui explore le profane et joue du sacré. « Personnifier la passion du Christ », voilà la mission des danseurs  bordelais invités à explorer sur scène les moments forts de la vie du rédempteur, à travers « un foisonnement d’émotions et d’énergie ». Et pour orchestrer tout ça, Mauricio Wainrot, chorégraphe argentin, créateur (notamment) de savants mélanges entre « danse classique et recherche contemporaine ».
Ici, Charles Jude (directeur du Ballet de l'Opéra National de Bordeaux) n’apporte pas sa touche personnelle à l'oeuvre, comme l'occasion pour les Bordelais de découvrir les « architectures corporelles » pensées par l’Argentin sur une musique de Haendel. Alors, une immersion dans le monde de « la suprématie céleste », ça vous tente ?