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cinéma

Modern Love

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Souvent femme varie. Et les hommes, c'est pire...De ce mouvement perpétuel le théâtre s'est beaucoup nourri (les portes qui claquent, les amants dans le placard...) et le cinéma aussi. Des drames évidemment mais aussi des contes de fée modernes que l'on appelle comédies romantiques. Les Américains, rois du genre, en ont fait quelques chefs-d'oeuvre et quand même pas mal de soupe...Et le cinéma français ? Stéphane Kazandjian, le réalisateur de ce Modern Love, a voulu se pencher sur la question.

 

A travers trois regards (celui de l'homme, de la femme et d'un point de vue totalement artificiel) il revisite ces romances en tentant d'y glisser une french touch. C'est assez peu convaincant et surtout, de part la multiplication des histoires, très variable en qualité. Si la rencontre d'Elsa (Bérénice Béjo) et de Jérôme (Stéphane Debac) est plutôt amusante (déclinaison de l'insupportable perfection en amour), si celle d'Eric (Pierre François Martin-Laval) et de Marie (Clotilde Courau) n'est pas bien neuve (retour d'une ex),  celle de Marianne (Alexandra Lamy) et de Vincent (Stéphane Rousseau) devient, rapidement, quant à elle,  parfaitement insupportable. Et, comme le disait assez justement un personnage d'Il était une fois: « En plus ils chantent... ». Le tout dans des décors que l'on devine un peu justes financièrement et assez mal filmés (chaque fois que l'accent québécois de Rousseau refait surface, on cherche la caméra cachée de Marcel Béliveau). On comprend bien la volonté du réalisateur de vouloir prendre une distance, mettre en perspective; mais la cohésion de l'ensemble en souffre beaucoup. Le spectateur le mieux disposé finit par jeter l'éponge.
Restent quelques jolies scènes, une poignée de clins d'oeil et deux ou trois répliques sur l'amour. C'est un peu juste.

 

Publié le 11/03/2008 Auteur : F. Launay


Mots clés : cinéma