Peut-être parce que cette série B frapadingue préfigurait l’apparition des grandes chaines câblées,  et les prémices de l’ère du network? Ce film est révolutionnaire à plus d’un titre.  En 1982 à la première projection de Boston, le public est dérouté par cette version de 1 h 12, ce qui illustre la tendance naturelle de David Cronenberg à pratiquer le plus de coupes possibles en vue de faire des films denses et serrés. La synopsis ne manque pas non plus de piquant : Le patron d'une petite chaîne érotique capte par hasard un mystérieux programme-pirate dénomméVidéodrome, qui met en scène tortures et sévices. Son visionnage provoque peu à peu des hallucinations et autres altérations physiques. Quand la frontière entre réalité et univers télévisuel en vient à s’effriter, la folie guette... Et si Vidéodrome était le Orange Mécanique des années 80 ?