D'abord il y a des ambiances, uniques, naviguant entre le franchement décalé, l'obscur o ule poétique, le tout jamais vraiment loin d'une mabiance de carnaval de l'étrange qui verrait défiler d'étranges personnages et créatures. Au-delà d'un travail abouti sur les lumières, ce qui plait à Marc Dubord, c'est de transformer le cliché pour provoquer un décalage du regard. Ici une jambe s'ajoute, là les chairs se modifient. Dérangeantes ou séduisantes, les images de Marc Dubord évoquent les univers de David Lynch tant ils en possèdent à la fois la grande capacité d'envoûtement et l'étrangeté fascinante. Après la Maison de la Photographie de Lille il y a quelques mois, c'est au restauant Anka.Ma que ses oeuvres sont visibles pour quelques jours encore.