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cinéma

Scott Pilgrim

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A 23 ans, Scott Pilgrim, bassiste dans un groupe de rock amateur à mi-temps -il passe le reste de ses journées à dormir et à jouer aux jeux vidéo-, a tout le mal du monde à gérer sa vie amoureuse, en collectionnant les relations épineuses. Son chemin va croiser celui de Ramona Flowers, une inconnue dont il tombe éperdument amoureux. Mais pour poursuivre une relation « normale », il devra affronter ses sept ex-petits amis maléfiques...

Le pitch étonne, voire déstabilise, pour qui ne connaîtrait pas la bande dessinée, énorme succès outre-Atlantique. Et pourtant, la première raison de se laisser tenter, c'est d'abord parce que l'homme dernière la caméra n'est autre qu' Edgar Wright (à l'origine du déjanté Shaun of the Dead) dont l'imagination trépidante ne pouvait pas mieux servir le film. C'est la deuxième raison de courir dans les salles, pour apprécier l'étrangeté et l'inventivité de la réalisation, qui reprend les mécanismes d'un jeu vidéo (Nostalgiques/amateurs de Super Mario, ici, le héros gagne des pièces au fil du film !). Comme dans la BD, Wright s'amuse à naviguer au gré de la symbolique « culture pop ». Références vidéoludiques, à Internet, aux expressions consacrées de coolitude des ados américains (comme lorsque Scott et son groupe d'amis se vannent dans un café sur fond de rires enregistrés façon Friends ou How I met your Mother). Seul hic, l'adaptation littérale nuit parfois à l'enchaînement du récit. Un univers codifié mais rafraîchissant, porté par de jeunes acteurs d'horizons divers (de Michael Cera, vu dans Juno à Chris Evans (Les quatre fantastiques et bientôt Captain America) pleinement investis dans l'affaire. Un film qui vous fera voyager dans un autre monde, mais n'est-ce pas finalement ça, le cinéma ?

Publié le 01/12/2010 Auteur : Jonathan Blanchet


Mots clés : cinéma