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cinéma

Sin city : j'ai tué pour elle

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Nancy, Hartigan, Marv, Johnny promènent leurs gueules et leurs cœurs cassés dans les rues sombres de Sin City, ville toujours livrée à la débauche, la corruption et la violence. Le sénateur Roark, figure de proue du milieu criminel semble régner en maître sur cet univers décadent, jusqu'à ce qu'une poignée d'hommes et de femmes se décident à agir.

Près de dix ans après un premier film consacré à l'univers graphique imaginé par Frank Miller, Robert Rodriguez y replonge avec les mêmes recettes éprouvées. Visuellement, la transposition de l'univers sombre et brutal de la bande dessinée est une belle réussite, à l'image du premier film. Le clair et l'obscur se mêlent intelligemment, les couleurs rares et présentes par petite touches habillent subtilement l'ensemble pour donner à ce nouvel épisode une ambiance sans équivalent. Côté scénario, entre suite et prélude, J'ai tué pour elle replonge avec les personnages, dans la ville décadente et corrompue imaginée par Miller, âmes sensibles s'abstenir. En partie renouvelé, le casting aussi se révèle à la fois efficace et plutôt brillant, en tout cas parfaitement en accord avec le ton du film. L'intrigue générale, par contre, pêche un peu par son manque de rythme. C'est là la faiblesse du film qui finit par diluer l'intérêt qu'il suscite en se perdant parfois dans des scènes inutiles ou exagérément longues. Pour autant, replonger dans la ville du pêché reste un plaisir de cinéma, celui d'un Robert Rodriguez inventif, magicien de l'image et conteur moderne et talentueux à sa façon. Reste qu'à vouloir trop en faire, on perd parfois un peu le fil, le défaut mineur d'un voyage somme toute agréable.

Publié le 17/09/2014 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma