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cinéma

Une semaine sur deux (et la moitié des vacances scolaires)

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Entre François et Marjorie, ça ne va plus, séparés, les deux parents se partagent la garde de leurs deux enfants : Léa, 12 ans, et Maxime, 8 ans. L'occasion, pour les enfants, de voir chacun de leurs parents sous un jour différent et, pour les adultes, de vivre une semaine sur deux loin de leur progéniture.

19121983.jpgAu travers du regard de Léa, l'idée d'Ivan Calbérac c'est évidemment de jeter un regard sur une famille qui doit apprendre à composer avec un nouveau rythme. Si son film fourmille de petites trouvailles et de dialogues qui font parfois mouche, le cinéaste ne parvient toutefois pas à se dépêtrer des passages obligés du genre. Du coup, de pertinent lorsqu'il suit individuellement ses personnages Une semaine sur deux se fait plus consensuel et bien moins efficace lorsqu'il approche la famille dans son ensemble. Bernard Campan, qui a parfaitement réussi son virage de carrière, se révèle tout aussi efficace qu'à l'accoutumée en père cool adepte des câlins gratuits, Mathilde Seigner, peine en revanche à se construire une crédibilité en mère divorcée à la recherche de l'amour. Moteur et liant de ce récit à hauteur de jeune ado, la jeune Bertille Chabert incarne pour le coup une héroïne sans doute moins outrancière que Christa Theret dans LOL, plus jeune aussi. Derrière l'aventure d'une famille, c'est aussi l'histoire de son entrée dans le monde des adultes qui se dessine en creux. Une chronique qui ravira les amateurs de récit familiaux plutôt consensuels mais laissera sans doute de côté les spectateurs en quête de plus de profondeur et d'authenticité.

Publié le 21/07/2009 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma