Chamonix

Après le cultissime Idéal Club accueilli l’an passé au Parvis, les 26000 couverts sont de retour avec cette comédie musicale futuriste jouissive et déjantée, orchestrée par le duo Gabor Rassov et Philippe Nicolle. Encore un moment d’anthologie en perspective !

Nous sommes en l’an 41302, un astronef en forme de suppositoire pénètre dans l’atmosphère d’une petite planète bleue. À son bord, les huit explorateurs galactiques, derniers représentants de l’espèce humaine, ignorent qu’enfin, après des siècles d’errance dans le cosmos, ils viennent de trouver cette mythique terre promise qu’ils appellent Chamonix. La Terre de leurs ancêtres, vidée de son humanité il y a des milliers d’années, et rendue à sa sauvagerie originelle. Mais dans un antre souterrain, une bien étrange créature observe sur des écrans holographiques la progression de la fusée. Cette créature, le Major Burk, est un éminent représentant des Intra, des espèces d’asticots géants chargés depuis des milliards d’années de maintenir l’équilibre vital de la Terre, et responsables, entre autres, de l’éradication des dinosaures, puis des humains.

Entre premier et millième degré, ils posent cette question essentielle : Faut-il oui ou non éradiquer l’humanité ? Car si l’homme a créé Auschwitz, le plastique, Donald Trump, les pantacourts, un monde ultra sécuritaire et des milliards d’imbéciles, il a aussi créé l’amour, la musique et le gruyère. En un mot comme en cent il a créé Chamonix (prononcez Chamoni si vous voulez passer pour un vrai savoyard) et son golf dix-huit trous !