Clavé, sur le front de l'art
L'artiste au succès prometteur avait mis son talent au service de l’armée républicaine. À Prats de Molló puis à Perpignan, au camp des Haras, Clavé dessine ses compagnons d’infortune et ses gardes tirailleurs sénégalais. Ses dessins sont remarqués et lui permettent d’être libéré, grâce à l’entremise de Martin Vivès, artiste peintre perpignanais et futur conservateur du musée des beaux-arts.
La commémoration de la Retirada est le point de départ de cette exposition qui propose de (re)découvrir le parcours singulier de cet artiste : la guerre d’Espagne, l’arrivée à Perpignan et l’exil pour une nouvelle vie.
Le parcours de l’exposition présente soixante-dix ans de création depuis ses affiches de cinéma créées au milieu des années 1930 jusqu’aux grands formats des années 2000. La figure du guerrier, en peinture, en gravure et en sculpture témoigne de l’évolution stylistique et technique de l’artiste. Par-delà les médiums et les styles, Antoni Clavé ne renonce jamais totalement à la présence humaine
Publié le 11/01/2019