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théâtre

Dom Juan

Dom Juan (2022)
Dom Juan vient de quitter sa femme pour tenter d’enlever une fiancée, puis jette son dévolu sur de jeunes paysannes. Sganarelle a beau tenter de ramener son maître libertin dans le chemin de la vertu, Dom Juan préfère les plaisirs, si dangereux pour son salut.

En montant ce Molière, David Bobée poursuit son travail de réexamen des grandes figures littéraires, historiques ou mythologiques afin d’écouter ce qu’elles ont encore à nous apprendre. En le relisant, il a réalisé que chaque scène représente un sujet de lutte : Dom Juan est tour à tour classiste, sexiste, glottophobe, dominant… salaud, mais aussi héros. À traiter avec nuance. Dans un décor de gigantesques statues déboulonnées de dieux disparus, de figures politiques déchues ou de personnages historiques oubliés, et, parmi elles, la fameuse statue de commandeur, Dom Juan est incarné, dans une distribution internationale et paritaire, par Radouan Leflahi. Il avait prouvé, avec Peer Gynt, qu’on peut être, en scène, un vaurien admirable. Faut-il déboulonner les statues encombrantes ? Faut-il réécrire le répertoire, ou ne plus le monter ?

 

Publié le 22/12/2022


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