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danse

Elles disent

 Elles disent  (2024)
Dans ses deux premiers solos, Cellule et Beloved Shadows, Nach déployait de puissantes et charnelles danses de solitudes. Aujourd’hui, la performeuse s’apprête à faire multitude. Dans Elles disent, sa première pièce de groupe, trois autres interprètes la rejoignent en scène.


Auprès de Nach, plusieurs femmes artistes. Mulunesh œuvre entre improvisation et krump. Sophie Palmer est danseuse de flamenco. Quant à Manon Flgoux elle évolue dans la danse contemporaine. D’autres femmes gravitent autour de l’oeuvre. Flora Detraz partage avec l’équipe son expérience atypique de la voix et du cri, Dalila Khatir et ses ‘smiling faces’, qui avec une générosité bien à elle accompagne les gorges vibrantes d’Elles disent.

Au cœur de ce quartet féminin composé de récits de corps singuliers entrelacés dans une même trame, gisent des secrets, des révoltes, des extases. Dans ce paysage aux embruns d’errance se profilent autant de voyages intérieurs, de mystérieux rituels, autant de jeux de regard, de masques et de signes qui interrogent comment faire aujourd’hui. Peu à peu, depuis les corps, la voix, le vocabulaire du krump, des codes inventés par elles-même, ce qui était singulier glisse vers une forme de féminin pluriel. Ainsi d’autres textes, langages, postures apparaissent, sorte de négatifs qui décalent les repères et révèlent ce qui reste caché.

Temps suspendu, espace aux images mouvantes. À la lisière, comme rêvant d’un monde sans frontière, Elles disent emporte les corps dans cet horizon ouvert aux métamorphoses, parfois strié de doutes, de peur ou de violence mais aussi de lueurs épiques comme issues des forces du dedans. Histoires de corps retrouvés et de femmes prônant la force dans la différence, l’autodérision comme outil et l’érotisme comme éthique.

Publié le 13/03/2024


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