Fülü + Diogo Strausz

Ils et elles avancent masqué.es, mi-bêtes en bois, mi-aliens azimuté.es mais leurs intentions semblent pacifiques et louables. Certes leur nature de créatures indomptables dégage une sauvagerie réelle avec des grooves de transe électro obsédants tout comme il.elles délivrent aussi les vibrations des meilleures fêtes d’été.

Alors en fanfare contemporaine et joyeusement pétaradante, il.elles invitent chacun dans leurs univers un rien mystérieux, comme une célébration rituelle dans une forêt enchantée où l’on se sent étonnamment bien. Jazz solaire pour cérémonie nocturne, cuivres puissants pour sensibilité fine, les drôles d’animaux de FÜLÜ séduisent aussi avec des instants plus oniriques. Quelques voix scandées dans un italien chantant démontrent une fois de plus qu’il.elles viennent en paix, en visiteurs.euses bienveillant.es, en musicien.nes généreux.euses.