0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
B9b75ddec9a61b1fe3f4911979cdb1c0e797d076
29555f24d64d953f3b80131ec6dfbe5a531b9ab5
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
théâtre

Ghislaine B.

Ghislaine B. (2023)
Le dernier volet du triptyque Solitudes. Après Le Sas de Michel Azama, portrait d’une femme dans sa dernière nuit en prison ; Y a Pas Personne, une femme en perte de repères chez elle, voici Ghislaine B, concierge, femme de ménage dans un théâtre. À l’heure où les spectateurs sont partis, elle prend l’espace du plateau pour y déposer ses rêves.

Elle dévoile les coulisses du spectacle, ce qu’elle a vu des auditions, des espoirs et désespoirs des comédiens.

Elle joue et rejoue les scènes. Elle écoute ses bandes sons, ces extraits de spectacles qu’elle enregistre comme s’ils lui étaient nécessaires pour simplement vivre. Elle est là, comme les personnages du peintre Vincent Giquel : elle est à ce qu’elle fait.

Sans regard sur elle. Elle se révèle aussi, se multiplie.

Son alter ego ? La servante, cette lumière sacrée qu’on allume dans les théâtres à l’heure où le théâtre est vide. Elle n’a l’air de rien mais elle veille sur tout ce qui a été. Elle sert le théâtre.

Cette servante est à la fois ou successivement sa partenaire, son amie, sa confidente son alter ego.

 Ghislaine vit son rêve ou rêve sa vie ? Elle joue pour de vrai ? Pour de faux ?

Elle joue dans la pénombre, ses entrailles, ce qui l’anime et la tient debout. Elle s’autorise un temps pour sortir de l’habitude. Être là vraiment. Vivre. Sortir de sa boîte. À nu. À vif. À cran.

Publié le 29/09/2023


Mots clés :