La bonne Éducation

Sept comédiens épatants aux capacités physiques extravagantes jouent avec bonheur deux vaudevilles d'Eugène Labiche mis en scène par Jean Boillot. Ces deux vaudevilles présentés en un acte explorent un même thème: les relations parents/enfants. Une image résolument moderne de l'homme et de la société.

Dans La Fille bien gardée, Berthe, 8 ans, vit avec sa maman, une veuve évaporée qui ne se repose que sur les domestiques pour l’élever…
Dans Mme Sabouleux, les époux Claquemont confient dès sa naissance leur petite Suzanne à une nourrice et oublient… durant huit ans de lui rendre visite.
Jean Boillot s’empare de quatre vaudevilles en un acte du « maître du théâtre et de la langue ». Avec six comédiens épatants aux capacités physiques extravagantes - ça chante, ça danse, çà grimpe aux rideaux- on découvre, au-delà de la critique sociale de la bourgeoisie du XIXe.

L’équipe de La bonne Education sera la même que celle de Les Animals, avec un acteur en plus, soit six comédiens, manière d’affirmer la continuité de ces deux projets et de pousser plus loin la recherche. L’équipe a recours aux travestissements d’âge et de sexe.

À voir sur la même période: Les Animals (deux autres vaudevilles) ou l'intégrale.