0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
danse

LA PASTORALE / Malandain Ballet

LA PASTORALE / Malandain Ballet (2019)
Thierry Malandain magnifie Beethoven dans une création qui associe la 6e Symphonie, la Cantate op. 112 et quelques motifs des Ruines d’Athènes. Un ballet à la scénographie sobre afin de laisser la part belle à une écriture chorégraphique hors du temps, cherchant à exalter la puissance du corps dansant, la sensualité et l’humanité des 22 danseurs.

Mais, comme toujours chez Thierry Malandain, la simplicité première recèle des trésors plus complexes qui ajoutent à la richesse de ses créations. Aussi, promet-il qu’ « il ne sera pas interdit de percevoir, par moments, des références religieuses voire ésotériques dans la géométrie de la scénographie. »

Puis d’ajouter : « Alors que l’air est lourd autour de nous, que le monde étouffe faisant comme si tout allait bien, à l’exemple de Beethoven qui dans l’accablement le plus complet nota dans ses carnets intimes : “Par la force des charmes et l’harmonie céleste, j’apporterai aux hommes des rêves de douceur. Par la puissance d’un amour infini et merveilleux, je rendrai leurs vies semblables au printemps”, dans les pas d’un compagnon errant, notre Pastorale invoquera l’antiquité hellénique, comme lieu de nostalgie et de ressource, de la douleur d’un désir sans fin au royaume spirituel de l’infini. »

Publié le 02/07/2019


Mots clés :