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théâtre

Ordalie

Ordalie (2023)
Un pays en ruines. Ruines de la guerre, ruines à perte de vue après l’explosion du port de Beyrouth, ruines d’un Etat où plus rien ne fonctionne : c’est le Liban dont les quatre acteurs de cette pièce sont les enfants. Comment y survivre ? Comment inverser le cycle mortifère ? C’est la nuit de l’ordalie.

L’ordalie, au Moyen Age, était une épreuve physique où était testée la volonté de Dieu. Dieu sauvait-il un suspect de l’eau, du feu ? alors l’homme était déclaré innocent. C’est par une épreuve de même nature que quatre jeunes gens, nés après la guerre civile qui a ensanglanté leur pays, imaginent briser le cercle des destructions, de la corruption, de l’impunité où s’abime le Liban. Dans leur quête désespérée, passent les échos de toutes les guerres civiles, même les plus lointaines comme celle des Prétendants à la Couronne, pièce d’Ibsen dont ce spectacle est très librement inspiré, située en Norvège. Mais sous tous les cieux, les douleurs, les espoirs aussi, sont les mêmes. Les quatre protagonistes vont-ils réussir, dans leur nuit de l’ordalie, à faire renaitre un Liban qu’ils n’ont jamais connu ? Car, après tout, comme il est écrit sur un mur - en ruine - de Beyrouth : « D’où nous vient toute cette mort ? ». Et pourquoi y seraient-ils condamnés ?

Publié le 19/05/2023


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