0eff62d711c010d84e9cddd056ede2e46713b749
2cd0ed8bb8da5692a2d7934de203bd962ca8cb32
81e267628df5d8ef33b2e59f0623e5a528b0db4b
4f8dd14f6e9e3d1783283140292e9f069a7262c9
Fermer
théâtre

Un homme qui dort

Un homme qui dort (2018)
Un matin alors qu’il doit se rendre à un examen de sociologie, un jeune homme renonce à se lever. De ce geste sans importance, de cette « absence de geste », va découler un lent cheminement vers l’indifférence. Entre sa chambre de bonne et ses promenades somnambuliques à travers la ville, se joue l’expérience troublante de cette vie au point mort.

Bruno Geslin invente une chambre imaginaire, et nous plonge dans une dérive mentale entre insomnie et rêves éveillés. Sous l’impulsion du violoncelle de Vincent Courtois et de magnifiques séquences vidéo, on suit ce jeune homme qui refuse de se plier au diktat du monde social et se détache progressivement du réel.

Avec Nicolas Fayol, danseur magnétique, les lois de l’apesanteur se dérèglent, le cours du temps se suspend, et paradoxalement la vie s’emballe.

Un tableau hypnotique, sensoriel et mouvant, un récit méditatif et contemplatif où texte, son, lumières et images se côtoient et créent un véritable poème théâtral.

D’après Georges Pérec

Jeu Pierre Micheletti

Lumière Vincent Morland

Création vidéo Catherine Demeure

Dramaturgie Jean-Pierre Bauza-Canellas

Mise en scène Cyril Tournier

  

Publié le 03/10/2018


Mots clés :